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vendredi 7 octobre 2011

Anelka : le PSG ou la Tchétchénie ?

Anelka : le PSG ou la Tchétchénie ?

Nicolas Anelka ne devrait pas faire de vieux os à Chelsea, où il a perdu sa place de titulaire depuis l'arrivée de Fernando Torres. Le récent recrutement de Lukaku devrait encore réduire un peu plus le temps de jeu du Français. Un retour au PSG a un temps été évoqué. A moins qu'une piste plus exotique (et mieux payée) ne prenne le dessus. Le club tchétchène du Terek Grozny aurait fait une offre à l'attaquant français.
Que va faire Nicolas Anelka ? C'est la question du moment. Après avoir recruté Fernando Torres l'hiver dernier, Chelsea s'est attaché cet été les services d'un autre titulaire potentiel en attaque : Romelu Lukaku. Le temps de jeu du Français dans la rotation du nouvel entraîneur André Villas-Boas a fondu comme neige au soleil. Anelka ne prolongera pas son bail à Chelsea, c'est désormais quasiment certain. Reste à connaître la date de son départ (dès cet hiver ?) et la destination. Avec deux pistes privilégiées : une destination exotique pour un dernier gros contrat ou le PSG.

Le championnat de Russie à la cote


La dernière offre en date émane du Terek Grozny. Le club tchétchène aurait contacté les Blues pour prendre des renseignements sur Nicolas Anelka, selon une information dévoilée par un site russe. Le club en question aurait déjà tenté, en vain, au cours des dernières semaines de recruter Diego Forlan. L'attaquant français, auteur de 59 buts sous le maillot de Chelsea, serait son deuxième choix.

Actuellement, Grozny n'est que 12e sur 16 du Championnat de Russie et risque la relégation. Après avoir limogé son entraîneur néerlandais Ruud Gullit, le club tente désormais de battre le fer sur le marché des transferts afin de sauver les meubles. A l'image du désormais célèbre Anzhi Makhachkala qui a recruté Eto'o à prix d'or, le club tchétchène pourrait donc dégainer son carnet de chèque pour Anelka... qui opterait le cas échéant pour une pré-retraite dorée.

Un deuxième retour au PSG ?


L'autre piste à l'étude est un retour au Paris SG. Entre Nicolas Anelka et le PSG c'est "je t'aime moi non plus". Parti à Arsenal dès 17 ans pour se plaindre de son de jeu trop faible à Paris (déjà !), l'attaquant a explosé en Angleterre avant d'être recruté à prix d'or par le Real Madrid en 1999 (220 millions de francs de l'époque soit 34 millions d'euros)... puis de retourner au Paris SG... pour le même prix ! Former un joueur, le laisser filer "à l'anglaise" contre une indemnité de formation symbolique puis le racheter à prix d'or après une expérience décevante en Espagne, voilà une politique qui avait fait sourire à l'époque. Il n'en reste pas moins qu'Anelka était revenu au PSG par la grande porte en 2000... et avait déçu.

Onze ans plus tard, un second come-back du joueur de Trappes dans un PSG désormais riche de ses pétro-dollars qataris est-il envisageable ? Bien sûr. Et ce pour trois raisons. La première est qu'Anelka reste l'enfant-chéri d'une partie du Parc des Princes, en particulier les jeunes issus des Cités. La seconde, c'est que le PSG de Leonardo a les moyens d'offrir à Anelka le même salaire que celui qu'il touche à Chelsea. La troisième c'est que l'avenir de l'attaquant français chez les Blues est bouché...

Kaka prend le Paris de réussir à Madrid

Kaka prend le Paris de réussir à Madrid

Beaucoup d’observateurs l’avaient quitté à l’infirmerie la saison passée, avec peu d’espoir de le voir enfin s’imposer au Real Madrid. Or, depuis le début de saison, Kaka est en train d’inverser la tendance, faisant même des apparitions remarquées et remarquables.
"Je vais triompher à Madrid" ce souhait de Kaka, on en aurait ri à gorge déployée voici quelques mois, voire quelques semaines, tant la carrière du prodige brésilien semblait compromise. A 29 ans, le Ballon d’Or France Football 2007, arrivé en grandes pompes au Real Madrid à l’été 2009, en même temps que Cristiano Ronaldo, n’a pas connu le même succès que son camarade portugais. Entre prestations indignes de son standing et blessures à répétition, "Ricky" n’arrivait pas à endosser le costume de rock-star qui était pourtant déjà le sien au Milan AC. Bide sportif, transfert très onéreux – 67 millions d’euros – mais succès marketing, le milieu de terrain auriverde ne parvenait pas à trouver sa place dans l’équipe merengue qui continuait à se renforcer avec notamment la signature de Mesut Özil la saison passée.

Mais Kaka a pris son bâton de pèlerin et a continué à travailler pour se faire une place au soleil. Alors que ces deux premières saisons ont été calamiteuses, le numéro 8 madridiste semble renaître de ses cendres cette saison, tel un phénix à qui ont aurait libéré les ailes. Enorme en Ligue des champions face à l’Ajax Amsterdam
(Voir par ailleurs), le joueur formé à Sao Paulo a fait d’autres entrées d’excellentes factures en Liga. Retrouvant ses sensations, Kaka a affirmé sur la chaine du club, Real Madrid TV : "Je crois que je vais triompher à Madrid. Je suis très heureux et je veux redevenir décisif." Un retour au premier plan permis par son entraîneur Jose Mourinho, qui a toujours cru en lui et à qui il rend hommage: "Il avait tout pour me tuer. Mais il a fait tout le contraire. Il est resté avec moi et m’a aidé."

Alors que Kaka a dîné avec le directeur sportif du Paris SG Leonardo en début de semaine et que la rumeur d’un transfert cet hiver dans le club de la capitale a fait de nouveau son apparition, le milieu international brésilien n’en a vraisemblablement cure, même si le contrat proposé par les Qataris est financièrement très avantageux, de valeur égale si ce n’est plus que celui qu’il a actuellement à Madrid. De retour aux affaires avec la Casa Blanca, il lui tarde maintenant de s’imposer au sein du onze-type du "Mou" et de réussir de nouveau à être ce qu’il était au Milan AC : décisif.

Eliminatoires : le point groupe par groupe

Eliminatoires : le point groupe par groupe

Le point sur les éliminatoires de l'Euro 2012 après l'avant-dernière journée disputée vendredi. Malgré sa large victoire en Islande (5-2), le Portugal n'est pas encore qualifié. L'Angleterre a elle obtenu le point qui lui manquait au Monténégro (2-2).

Groupe A
L'Allemagne, qui était déjà qualifiée, s'est imposée en Turquie (1-3) avec trois buts signés de joueurs du Bayern Munich : Gomez (35e), Muller (66e) et Schweinsteiger sur penalty (86e). La Belgique a étrillé le Kazakhstan (4-1) avec un but signé Eden Hazard et s'empare de la deuxième place. Joli carton de l'Autriche en Azerbaidjan (1-4) avec un doublé du joueur de Twente, Marc Janko.
Groupe B
La Russie a conservé la première place du groupe en s'imposant en Slovaquie (0-1) sur un but de Dzagoev (71e). L'Irlande reste deuxième grâce à sa victoire en Andorre (0-2) sur des buts de Doyle et Mcgeady. Mais l'Arménie n'est qu'un tout petit point derrière après son carton face à la Macédoine (4-1). Le choc Irlande-Arménie, mardi à Dublin, promet beaucoup. La Russie, qui s'apprête à recevoir Andorre, a moins de souci à se faire.
Groupe C
L'Italie, assurée de la qualification, s'est contentée du nul en Serbie (1-1). Marchisio a ouvert la marque dès la 2e minute pour la Squadra Azzura. Ivanovic a égalisé pour les Serbes (26e). Les Serbes ne sont toutefois pas éliminés, car l'Irlande du Nord s'est inclinée à domicile face à l'Estonie (1-2). La Serbie peut encore accrocher une place de barragiste en cas de succès en Slovénie, lors de la dernière journée.
Groupe D
La France a consolidé sa première place en remportant une franche victoire face à l'Albanie (3-0) sur des buts de Malouda (10e), Rémy (38e) et Réveillère (66e) > Voir le résumé de ce match. La Bosnie a étrillé le Luwembourg (5-0) avec notamment des buts du Citizen Edin Dzeko et du Romain Miralem Pjanic. La rencontre France-Bosnie, mardi soir au Stade de France, sera bien la finale de ce groupe. Dans la troisième rencontre du soir, la Roumanie a concédé le nul à domicile face à la Biélorussie (2-2).
Groupe E
Les Pays-Bas ont poursuivi leur sans-faute avec une 9e victoire en autant de rencontres disputées. Victime du soir : une vaillante Moldavie qui ne s'incline que 1-0, sur un but de Klaas-Jan Huntelaar. Dans l'autre rencontre du groupe, la Suède s'est imposée en Finlande (1-2) grâce à des buts de Larsson et Olsson. Mardi, la Suède accueillera les Oranje avec un objectif simple : être la seule nation à ne pas s'incliner cette saison face à à eux !
Groupe F
La Grèce a pris la tête de ce groupe en s'imposant face à la Croatie (2-0) sur des buts de Samaras et Gekas. La première place et le billet direct pour l'Euro 2012 qui va avec se disputera à distance entre les deux adversaires du soir, mardi. Les Hellènes se déplaceront en Géorgie, tandis que les Croates accueilleront la Lettonie, qui s'est imposée ce soir face à Malte (2-0).
Groupe G
L'Angleterre a définitivement assuré sa qualification en prenant un point au Monténégro (2-2) après avoir mené 2-0. Young et Bent ont été les buteurs anglais du soir. Le Monténégro termine deuxième de ce groupe mais devrait rater les barrages. Battue au Pays de Galles (2-0), la Suisse ne peut plus ravir cette deuxième place face au Monténégro lors de la dernière journée. Les stars galloises ont inscrit les deux buts de la victoire du soir : le joueur d'Arsenal Aaron Ramsey et le prodige de Tottenham, Gareth Bale.
Groupe H
Le suspense reste entier dans ce groupe puisque les deux co-leaders se sont imposés. Le Danemark a ramené trois points de Chypre (1-4) avec notamment un doublé de Rommedahl. Le Portugal s'est pour sa part imposé face à l'Islande (5-3) grâce notamment à un doublé du mancunien Nani, contre un doublé de Jonasson pour l'Islande. Danois et Portugais sont au coude à coude avant la "finale" du groupe, Danemark-Portugal, mardi à Copenhague.
Groupe I
La suprématie de l'Espagne dans ce groupe est indécente. La Roja s'est imposée en République tchèque (0-2) sur des buts du joueur de Chelsea Juan Mata et dui Madrilène Xabi Alonso. Sept victoires en sept rencontres. Il ne reste plus au champion d'Europe et du monde en titre qu'à s'imposer mardi à domicile face à l'Ecosse pour réaliser un carton plein.