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lundi 3 octobre 2011

Bilan 9e journée : le PSG et Pastore tout en haut

Bilan 9e journée : le PSG et Pastore tout en haut

Comme après chaque week-end, Sport.fr fait le bilan de la journée en Ligue 1. Ce 9e rendez-vous a permis au Paris Saint-Germain de s’emparer seul des commandes du championnat, en battant Lyon dans le choc de la journée. Lille a stoppé sa malédiction, contrairement à l’Olympique de Marseille. Javier Pastore étale une nouvelle fois toute sa classe.

Les enseignements


Paris leader unique
La semaine passée, le PSG s’était déjà emparé des rênes de la Ligue 1. Mais c’était avec le même nombre de points que l’Olympique Lyonnais et Toulouse, et avant la réception périlleuse des Gones. Ce dimanche, les Parisiens ont battu l’OL (2-0) et se retrouvent donc seuls en tête du classement, puisque Toulouse aussi a perdu ce week-end. Et l’on peut dire que le Paris Saint-Germain n’a pas usurpé sa place. Déjà convaincant lors de la 8e journée avec sa victoire (3-0) chez le précédent leader, Montpellier, le PSG a démontré contre Lyon qu’il était bien la meilleure équipe de ce début de championnat, et qu’il se présentait comme le grand favori pour le titre. Alors que l’on vient à peu près de disputer un quart du championnat, Paris possède trois points d’avance sur ses premiers poursuivants. Un premier enseignement.
Lille stoppe l’hémorragie
Les matchs nuls, c’est fini. Le LOSC, qui avait enchainé cinq résultats nuls d’affilée, dont trois en Ligue 1 et deux en Ligue des champions, après avoir quasiment systématiquement dominé ses rencontres avant d’encaisser l’égalisation dans les dernières minutes, a réappris à gagner. Et pas face à n’importe qui, puisque les hommes de Rudi Garcia ont dominé Rennes ce dimanche (2-0), l’une des très bonnes équipes de ce début de championnat. Toujours aussi joueur, Lille a gagné avec ses armes habituelles, le meilleur buteur de la saison dernière en Ligue 1, Moussa Sow, et une implication décisive d’Eden Hazard, encore et toujours. Dans leur quête de conservation du titre de champion de France, les Nordistes reviennent la cinquième place, à un point du podium.
Marseille : Droit à la catastrophe
Il y a de quoi s’inquiéter pour Marseille. Après la défaite à Gerland lors de la 6e journée, et alors que l’OM n’avait toujours pas gagné depuis le début de la saison, le calendrier semblait offrir une possibilité de réveil aux Phocéens. L’enchainement Evian-Thonon-Gaillard / Valenciennes / Brest, avec deux des trois matchs au Vélodrome, devait rapporter 9 points à Didier Deschamps et ses hommes. Mais ces trois matchs disputés, Marseille n’a pris que 5 points. Si l’OM a eu la malchance d’être repris par VA à dix secondes du coup de sifflet final (1-1), alors que Steve Mandanda avait été irréprochable, c’est le gardien international français qui offre seul un but à Brest ce dimanche (1-1). Au-delà des coups du sort, c’est le niveau de jeu affligeant des Olympiens qui pose question. Valenciennes comme Brest ont dominé les deux dernières rencontres, et il faut bien avouer que l’OM ne méritait de gagner aucun de ces deux matchs. Au classement, Marseille se retrouve 13e, à 12 points du PSG, déjà.

Le Top


Lorient et ses recrues Ca commencerait presque à devenir une rengaine. Une nouvelle fois ce week-end, les recrues lorientaises ont permis aux Merlus de s’imposer, face à Valenciennes (2-0). Joel Campbell, prêté par Arsenal cet été, était titulaire pour la première fois de la saison, et s’est offert l’ouverture du score (22e) qui a mis les Bretons sur les bons rails. Celui qui compare le jeu lorientais à celui des Gunners aide en tout cas les siens à poursuivre leur très bonne série de ce début de saison, n’ayant perdu qu’une seule rencontre sur neuf, et pointant à la 6e place du classement, à une seule unité du podium.

Le flop


Nancy n’arrive à rien Il existe bien pire que l’OM cette saison. L’AS Nancy-Lorrain n’a évidemment pas les moyens de Marseille, mais nous offre tout de même un début d’exercice indigne de son niveau. Ce samedi, les joueurs de Jean Fernandez ont concédé le match nul à domicile face à un promu, Evian-Thonon-Gaillard, et n’ont donc toujours pas remporté le moindre match cette saison, après neuf journées. Ce constat ne risque pas de s’améliorer lors du prochain match, puisque l’ASNL doit se rendre à Gerland pour y défier l’Olympique Lyonnais. Au classement, Nancy est lanterne rouge avec 5 points pris, seulement.

Le joueur


Javier Pastore Certains disent qu’il a déjà remboursé les 42 millions d’euros investis par le PSG pour s’attacher ses services. Vrai ou pas, l’Argentin est en tout cas assurément la pépite de ce premier quart de saison. En seulement six titularisations, Pastore a inscrit 5 buts et donné deux passes décisives, et a surtout montré qu’il était présent dans les grandes rencontres. Auteur d’un doublé à Montpellier le week-end dernier, l’ancien meneur de jeu de Palerme a offert une ouverture du score magistrale à Paris ce dimanche dans le choc face à Lyon. Pastore aurait pu ajouter quelques passes décisives à son compteur si Ménez ou Gameiro n’avaient pas gâché ses offrandes.

Le fait insolite


Caen, le coup de la panne Tout allait bien à Caen qui recevait Nice ce samedi. Pierre-Alain Frau ouvre le score à la 80e pour les Normands, qui mènent encore à la 88e minute lorsque ... une panne de courant plonge le Stade Michel d’Ornano dans le noir total. Une coupure de dix minutes qui remobilise vraisemblablement les Aiglons, et coupe les Caennais dans leur élan, puisqu’au retour de la lumière, Mouloungui égalise pour l’OGC Nice (89e) qui rapporte un point inespéré de Caen.

Lampard voit triple, Chelsea s’amuse

Chelsea colle aux bottes de Manchester United et City. En déplacement à Bolton, les Blues n’ont pas eu à forcer le talent pour disposer aisément de la lanterne rouge Bolton (1-5) avec notamment un doublé de Daniel Sturridge et un triplé de Frank Lampard. Si Chelsea mérite amplement son succès ce dimanche au Reebok

A la rue défensivement, laissant des espaces béants dans l’entrejeu, Bolton cédait quelques minutes plus tard sur un magnifique mouvement collectif parachevé par Frank Lampard de près (14e, 0-2). Et ce n’était pas fini pour cette première période à sens unique. Sur une frappe de Sturridge, Bogdan se rendait coupable d’une grosse faute de main (24e, 0-3). Gardien remplaçant à l’accoutumée, le portier hongrois était à nouveau fautif sur le quatrième but de la partie, inscrit par Lampard, auteur d’un doublé, en ne parvenant pas à capter une frappe anodine de David Luiz (27e, 0-4) aux six mètres.

Alors qu’on pensait le match plié, Bolton revenait des vestiaires avec d’autres intentions et Boyata de la tête redonnait espoirs à des Wanderers lanterne rouge de la Premier League (1-4, 46e). Mais cet but était vain après le cinquième but de Chelsea, sur un magnifique mouvement entre Didier Drogba et Frank Lampard, auteur d’un triplé (1-5, 58e). Mécontent d’être remplaçant ces dernières semaines, le milieu international anglais se rappelait ainsi au bon souvenir du sélectionneur Fabio Capello, qui pourrait revoir ses plans en vue des matches éliminatoires de l’Euro et ainsi le remettre dans le onze-type. Au classement, les Blues restent au contact des deux Manchester, City et United, avec trois petits points de retard. Quant à Bolton, cette sixième défaite en sept rencontres les laisse logiquement en queue de la Premier League, avec trois petits points.
Stadium, il peut remercier le gardien de Bolton, Adam Bogdan. Pour sa première dans les cages des Wanderers cette saison, le portier hongrois a connu un véritable cauchemar, encaissant but casquette sur but casquette. S’il y aurait beaucoup à redire sur la défense de Bolton, le gardien de 23 ans a été le principal artisan de la déroute des locaux face à des Blues qui n’ont pas eu à forcer le talent. Le début de la rencontre débutait d’ailleurs de la meilleure des façons pour l’équipe d’André Villas-Boas avec une première réalisation dès la première minute du jeune Daniel Sturridge (1ere, 0-1). L’avant-centre anglais, prêté à Bolton la saison passée, trompait son ancienne équipe d’une tête bien sentie.

City se rassure, United à peine

Manchester United et Manchester City, qui n’ont pas gagné cette semaine en Ligue des champions, se sont tout deux imposés ce samedi en Premier League. Des deux leaders du championnat, seuls les Citizens se sont rassurés, les Red Devils ayant connu de grandes difficultés pour se défaire des promus de Norwich City, qui auront une nouvelle fois bien tenu le choc.

On attendait une révolte de Manchester, elle n’a eu lieu qu’à moitié. Tenus en échec lors de leurs deux dernières rencontres, à Stoke City (1-1) en Premier League puis à domicile face au FC Bâle en Ligue des champions (3-3), les Red Devils ne se sont pas énormément rassurés ce samedi. Alors qu’on prédisait un réveil des joueurs de Sir Alex Ferguson face à Norwich City, et une avalanche de buts avec les retours de blessure de Wayne Rooney et Javier Hernandez, il aura fallu attendre la fin de la rencontre pour voir les champions d’Angleterre en titre prendre l’avantage sur les promus (2-0). Rooney et Chicharito n’ont pas marqué, laissant les honneurs au Brésilien Anderson d’abord (68e), puis au jeune Danny Welbeck en toute fin de rencontre (87e). Bien qu’ils prennent les trois points et conservent la première place du classement, les Mancuniens n’ont pas retrouvé leur maîtrise collective du début de saison. Leur fin de match reste encourageante, mais bien loin du niveau que devront afficher les Red Devils au retour de la trêve internationale, et du déplacement qui les attend à Liverpool.

Le voisin de City s’est lui rassuré. Battus dans la semaine sur la pelouse du Bayern Munich, les Citizens n’ont pas fait dans la demi-mesure ce samedi à Blackburn (4-0). Bien que tenus en échec à la pause, les joueurs de Roberto Mancini ont rendu une copie quasi parfaite en deuxième période, en marquant à quatre reprises. Adam Johnson a ouvert le score (56e), très vite imité par Mario Balotelli (59e), avant que Samir Nasri ne vienne donner un peu plus d’ampleur à la marque (73e). Le jeune Savic (87e), a lui terminé le travail. Grâce à cette victoire face aux Rovers, les joueurs de City restent dans le sillage de leurs voisins de United, à égalité de points en tête du championnat (19), et une différence de buts légèrement à l’avantage des champions en titre. La prochaine journée de Premier League pourrait faire la différence entre les frères ennemis mancuniens, puisqu’alors que les Red Devils se rendront à Anfield, City accueillera Aston Villa.

Dans les autres rencontres de ce samedi, Aston Villa justement s’est imposé à la maison face à Wigan, grâce à des buts de Gabriel Agbonlahor (36e) et Darren Bent (62e), Sunderland et West Bromwich Albion ont fait match nul (2-2), Nicklas Bendtner marquant notamment pour les Black Cats, tandis que Newcastle s’est imposé à Wolverhampton (2-1) avec un nouveau but de Demba Ba, déjà auteur d’un triplé lors de la dernière journée.

Liverpool dit Mersey à l’arbitre

En ouverture de la 7e journée de Premier League, Liverpool a réalisé la bonne opération en allant s’imposer chez son voisin honni Everton (0-2) grâce à un but d’Andy Carroll et de Luis Suarez. Une rencontre toutefois entachée d’une expulsion totalement injustifiée du jeune Jack Rodwell par Monsieur Atkinson.

Dans le derby de la Mersey, les Reds ont fait le boulot au minima face aux Toffees, bien aidés par une décision arbitrale plus que douteuse. Le début de la rencontre voyait les deux ennemis intimes s’en donner à cœur joie dans l’impact physique, posant de suite les bases d’un match rugueux. Et ce sont les Toffees qui se montraient le plus en lumière en début de rencontre avec Sylvain Distin qui s’offrait une action de grande classe dans la surface des Reds. Après un magnifique petit pont sur José Enrique, le défenseur français enchainait avec une frappe qui frôlait la barre de Reina (10e). Cette belle action répondait à une tête trop molle de Suarez dans les bras de Howard (8e) et à une autre plus puissante de Cahill, détournée par Reina (9e).

Mais la rencontre connaissait un fait de jeu fâcheux avec l’expulsion terriblement injuste du jeune Jack Rodwell pour un tacle léger sur Luis Suarez (23e). Monsieur Martin Atkinson, pourtant à deux mètres de l’action, jugeait que le tacle du jeune espoir britannique était dangereux alors que Suarez en rajoutait, comme à son habitude, énormément. Dès lors la physionomie du match s’inversait et c’est Liverpool qui profitait pleinement de la supériorité Numérique. Ainsi, à la 43e minute, Jagielka se jetait à corps perdu sur Luis Suarez et le fauchait à l’entrée de la surface de réparation. Penalty justifié pour Liverpool qui avait une belle occasion de prendre l’avantage à Goodison Park. Dirk Kuyt aurait pu entrer dans l’histoire en inscrivant son sixième but dans un derby de la Mersey mais Tim Howard maintenait son équipe à flot en sortant la tentative du Néerlandais. Liverpool n’abdiquait pas et Charlie Adam était à deux doigts d’ouvrir la maque mais la barre transversale repoussait sa tentative (46e) juste avant l’entrée aux vestiaires des deux équipes.

Au retour des 22 acteurs, Liverpool se montrait encore une fois dangereux, avec notamment Andy Carroll par deux fois (52e, 54e) mais ses tentatives de la tête étaient déviées respectivement par Saha et Howard. Alors que la rencontre tombait tout doucement dans un faux rythme, Enrique profitait d’une belle passe en profondeur de Craig Bellamy pour servir dans la surface Andy Carroll. Le longiligne international anglais, qui n’avait plus marqué depuis mars dernier, ne se faisait pas prier pour tromper d’une demi-volée puissante Howard de près (71e, 1-0). Liverpool enfonçait le clou avec un but de Luis Suarez qui profitait d’un dégagement manqué de Distin sur Baines (81e, 0-2). Plus rien n’était marqué et la bande à Kenny Dalglish
pouvait savourer.

Tevez a rencontré les dirigeants de City

Tevez a rencontré les dirigeants de City


Suspendu pour avoir refusé d'entrer en jeu face au Bayern Munich en Ligue des champions, le (futur ex ?) Citizen Carlos Tevez s'est expliqué lundi devant ses dirigeants. Le point de non retour n'est pas encore franchi, même si l'option d'un départ au mercato d'hiver reste la plus plausible.
L'affaire Carlos Tevez n'est pas encore terminée. Mais une étape a été franchie lundi avec ce qu'il faut bien appeler une "audition" effectuée par le joueur devant les dirigeants de Manchester City. Rappelons que l'attaquant argentin est suspendu par son club pour avoir refusé d'entrer en jeu contre le Bayern Munich, mardi à l'Allianz Arena, lors de la défaite des Citizens en Ligue des champions (2-0).

Son entraîneur Roberto Mancini ne veut plus entendre parler de lui. Mais le joueur se défend. Face à ses dirigeants, il aurait donné une version des faits différente de celle avancée par le manager italien. Après avoir plaidé une incompréhension liée à la langue - Tevez ne parle que l'Espagnol - celui que l'on surnomme l'Apache avancerait désormais des arguments plus construits. Des consignes contradictoires de son entraîneur ? Des mots déplacés de celui-ci à son endroit ? On évoque même des insultes... Difficile à dire pour l'heure. Rien n'a filtré de la réunion du jour.

L'affaire Tevez devrait, selon toute vraisemblance, s'achever par un départ du joueur au mercato d'hiver. Reste que le marché n'ouvre qu'au mois de janvier. De nombreux clubs sont sur les rangs, parmi lesquels l'Inter Milan et le Paris SG. Mais trois mois, dans le football, c'est une éternité...